lundi 21 décembre 2009

Make love not CO2 ! Mes slogans chouchous de la Conférence de Copenhague


Alors que la conférence s’achève dans un parfum de lose, ne sombrons pas dans la sinistrose et saluons les quelques avancées de ce sommet. En vrac, je pense aux pays en développement/pays développés qui se retrouvent pour la première fois autour de la table, la mobilisation sans précédent des chefs d’Etat sur des négociations environnementales, la médiatisation des débats qui a participé au réveil des consciences, etc. etc.

Pour continuer à imprimer les esprits au-delà de Copenhague, voilà mes slogans chouchous relevés ici et là, à recycler whenever appropriate (oui, ça marche aussi dans les soirées mondaines).

1. Make love not CO2
2. Moins de Rolex, plus de Solex
3. Quel âge auras-tu en 2050 ?
4. There is no planet B
5. Bla bla bla ACT NOW
6. There is no economy on a dead planet
7. Notre survie, votre décision
8. Seal the deal !
9. Si le climat était une banque, on l'aurait déjà sauvé
10. Planet First – People First
11. Planet not Profit
12. Exigeons la justice climatique
13. La compensation est une fausse solution
14. Arrêtons la fièvre de la planète
15. Planet not profit
16. Change the politics not the planet
17. Action planet change. Why are we waiting?
18. The future is green
19. Don't nuke the planet

vendredi 18 décembre 2009

Mon Noël BIO: Tous les cadeaux que vous avez toujours voulu m'offrir sans jamais avoir osé passer à l'acte


Un soin au salon de coiffure de Rémi Portrait : environ 70€
Je l'ai lu dans le ELLE de la semaine derniere, et ça a tout de suite fait tilt.
Le principe : Rémi Portrait vous propose des psycho coupes et soins énergétiques des cheveux, pour ne pas les couper en quatre.
Les coiffeurs s’en remettent aux cinq principes de la médecine chinoise et d'après Alix Girod de l'Ain du Elle, le résultat sur les clientes du salon est juste épatant. Je ne sais pas trop encore si j’ose passer la porte pour une coupe de cheveu ou si un soin finalement c’est déjà pas si mal.Mes cheveux et moi c’est plus qu’une simple histoire de kératine, je peux pas les laisser circoncire comme ça, peut-être qu’il faut y aller par étapes.
Rémi Portrait, 7 rue du Mont Thabor, 75001 PARIS

Du yogi Tea classic : 3,75€ sur Biocenter
Je n’ai pas arrêté d’en boire à Berlin. Pour expliquer le yogi tea, il faut remonter aux origines et à Yogi Bhajan, qui après chaque cours de yoga, servait une boisson épicée mais sans thé à ses élèves, qui l’ont ainsi tout naturellement appelée « yogi tea ».
Le yogi tea est donc une infusion aux épices : cannelle, cardamome, gingembre, clou de girofle, poivre noir. En fait c’est le mélange du chaÏ mais sans le thé noir qui a été ajouté par les Britanniques à l'époque de la colonisation. Mélangé à du lait et un peu de miel, c’est à tomber !

Du gomasio (maison) ou 3,95€ chez Naturalia
Beaucoup plus classe que de saler ses crudités à la fleur de sel, saupoudrez vos petits et grands plats au gomasio.
D’origine japonaise et très en vogue dans la cuisine végétarienne, ce mélange de sel de mer et de graines de sésame grillées peut se préparer au mortier – the hardway - ou au mixeur pour les flemmard(e)s.
Le truc en plus, outre le côté savoureux du sésame grillé, c’est que finalement, on a tendance à moins saler au gomasio qu’avec du sel classique, et c’est mieux pour la santé !
Et puis j’aime bien l’idée que le mélange a été moulu with love en cadeau pour moi. A m’offrir absolument la version homemade.

Andrea, purificateur d’air : 149€ au Labo
Mes petites plantes sont les poumons de mon appartement.
Avec la structure Andrea, non seulement on passe la seconde en terme de design et d‘esthétique, mais en plus le processus naturel de filtrage de l’air est accéléré et optimisé grâce à la circulation de l’air « vicié » proposée par le purificateur d'air.
Chez moi chaque objet a un nom. Et je crois qu'Andrea s'entendra esthétiquement très bien avec Kilt, mon canapé.

Un extracteur de jus : 339€ sur Keimlig
Pour se faire des green shots comme des pros.
Dans les marques référence, je me satisferais largement d’un Solostar (339€), à défaut d'un Jazz Max (environ 395€), ou Green star (499€)

Tapis de yoga Sphynx, 6mm : 38€ sur Yogimag
Résolution 2010 : faire du yoga à la maison de manière quotidienne, même en séance courte, en plus des cours hebdo.
Le tapis sphynx a les faveurs de mon cœur parce que 1) il est épais et pour les postures, il n’y a pas plus confort 2) il est antidérapant 3) il est en mousse de TPE (thermal plastic élastomère) 100% biodégradable, recyclable, anti-allergique.

Un ioniseur, purificateur d’air : à partir de 10€ l’ampoule à ioniseur sur Zone-ecolo
Un ioniseur est un petit appareil qui produit des ions négatifs pour dépolluer l’air de son chez-soi. Ces petits appareils coûtent globalement assez cher, aussi je vais plutôt commencer par les ampoules qui elles aussi produisent des ions négatifs en quantité.
Le principe est bête comme chou : les ions négatifs se combinent avec les particules chargées positivement de l’atmosphère tels que poussières, pollens allergisants, bactéries, moisissures, virus, etc.
Ouste, bon débarras.. Pour l’instant, comme je n’en ai pas, cela ne me dispense pas d’ouvrir la fenêtre tous les jours.

Un brunch chez Supernature : environ 20€
A moi la formule détox, son shot d’herbe, son muesli aux fruits frais et lais de soja, le vrai nutella et moi et moi et moi.
12 rue de Trevise 75009, Tel : 01 47 70 21 03

Un Bain vivifiant au citrus Weleda : 9,20€ sur Sens Nature
Parce que j’ai déjà le relaxant à la lavande, et qu’il me fait un bien fou.. mais fou !!

lundi 14 décembre 2009

Tu as déjà vu un monsieur tout nu ? Le sauna à la Berlinoise :



Wunderbar, il neige sur mon week-end berlinois! On va pouvoir traîner dans les cafés et commander des yogi teas jusqu’à plus soif.
Oui, mais pas que. Avec Isabell, ma copine Berlinoise, on a d’abord commencé par refaire le monde - un monde qui n’aurait jamais connu le mur, ni les OGMs, ni le réchauffement climatique -, et une fois que le monde était assez retapé, on a décidé de nous adonner à cette autre activité de délassement tout berlinois: le sauna.
Première découverte : Berlin est culturellement beaucoup plus près des pays nordiques qu’il n’y parait. Aussi, à la manière des pays scandinaves, le sauna se pratique 1) tout nu tout cru, et 2) mixte = les garçons et les filles.
Après avoir laissé ma pudeur au vestiaire je suis donc entrée dans l’expérience scandinave. La cabine est chauffée à 70° ? Même pas mal, c’est du classique. En revanche je ne connaissais pas l’Aufguss, cette subtilité de la tradition scandinave – 2000 ans quand même !
Voici le principe : toutes les heures, une hôtesse du spa entre dans la salle pour verser de l’eau « löyly » sur les pierres poreuses, ce qui a pour effet de faire monter la température encore d’un cran.
Mais comme si cela ne suffisait pas, notre experte en température - sortie tout droit des enfers si l’on en croit cette chaleur de tous les diables - fait encore tournoyer au dessus d’elle une serviette pour brasser l’air chaud en direction des personnes de la cabine.
Cette séance de tournoiement de serviette est franchement une épreuve, les 5-10 minutes paraissent une éternité et on sort de la séance par un veni vidi vici de soulagement.
Alors évidemment, à la fin du traitement on se rue dans le petit jardin de bambous attenant au sauna, où l’on se rend compte que oh miracle, le thermomètre a beau afficher son zero degré, on s’en contrefiche. Le sauna c’est aussi l’expérience de la relativité, du il fait froid mais j’ai encore chaud.

Mais côté santé, finalement le sauna, ça fait quoi ?
- Bien-être : le sauna a une action sédative, relaxante qui élimine la fatigue ainsi que les tensions musculaires.
- Santé / beauté: beaucoup d’études concluent sur les bienfaits du sauna sur le cœur et la circulation sanguine, en parallèle, il tonifie la peau et élimine les cellules mortes
- Fitness : quel dommage que le sauna ne fasse pas maigrir, en effet, on ne fait que perdre de l’eau qu’on reprend en buvant après la séance. Cependant, en accélérant la circulation sanguine, on perdrait 500 Kcal par litre de sueur transpirée et ça c’est pas mal !
Enfin, il faut que je dise quand même deux mots sur la beauté du lieu : situé dans le Prenslauer Berg à Berlin, le spa Olivin est un lieu absolument charmant : de la délicatesse du petit jardin de bambous à l’hypnotique film projeté sur la vitre géante de séparation des douches.
Maoooouwww, râle de chaton qui s’étire de délice en repensant à cette fin d’après-midi de détente Berlinoise.

mercredi 9 décembre 2009

Big up aux chefs des Relais et Châteaux : Plus de thon rouge à leurs cartes en 2010 !

Depuis l’engagement d’Adriana Karembeu auprès de la Croix Rouge, la chose est entendue : les grandes causes ont besoin de grands ambassadeurs.
Et en matière d’alimentation, quel meilleur ambassadeur envisager qu’un chef de renom ?
Bonne réponse ! Plusieurs chefs de renom !
C’est ainsi qu’Anne-Sophie Pic, Michel Troisgros, Gérald Passédat et Jean-Pierre Vigato, pour ne citer qu’eux, comme tous les chefs des 475 hôtels et restaurants Relais et Châteaux, se sont engagés à ne plus servir de thon rouge à partir du 1er janvier 2010.
Même si ce n’est pas aussi retentissant qu’un Carrefour ou un Auchan qui déciderait de ne plus distribuer de thon rouge dans ses rayons – on peut toujours rêver - toute initiative dans ce sens est bonne à prendre !
En 2010, il ne me reste donc plus qu'à devenir riche pour aller me repaître de mets délicats choisis les yeux fermés dans des menus Relais et Châteaux sans danger.

lundi 7 décembre 2009

Apocalypse et écologie : les films-catastrophe qui n’aiment pas (trop) les humains


La chose n’est pas totalement nouvelle, des fables écologiques, il en a fleuri des centaines dans la littérature et le cinéma depuis les années 70.
Archétype : « L’An 1 » de Jacques Doillon (1973), ou la résolution « on arrête tout » était le préambule à l’arrêt total de l’économie de marché et le productivisme.
Dans la mouvance hippie et retour à la nature, les films se faisaient l’écho des mœurs de la société, le thème de l’écologie était du pain –essénien - béni.
Mais la tendance est encore plus vivace aujourd’hui avec un propos un peu différent. On ne rêve plus d’un nouvel ordre social plus en accord avec la nature, on cauchemarde de la fin du monde causée par l’homme!
Le Jour où la terre s’arrêta, Prédictions, La Route
, ou 2012.. tous ces films véhiculent de près ou de loin l’idée que la planète est menacée par l’intensité de l'activité humaine.
Un cran plus loin, la lecture devient : puisque les êtres humains pourrissent la Terre, peut-être qu’ils ne méritent pas d’y vivre.
C’est en substance le message de l’alien Klatuu / Kaenu Reeves dans Le Jour où la Terre s’arrêta : « Ce n’est pas votre planète » et « Je suis venu sauver la Terre des humains ».
Comme dans la Route où la fin du livre – dont le film est tiré - conclut sur une méditation sur les truites, souvenirs d’un monde passé, qui ne pourra plus être réparé.
Ce type de discours qui place la nature au même niveau – tendance au dessus - que l’homme se rapproche des thèses du courant de l’écologie profonde (deep ecology). Dans sa forme la plus radicale, l’écologie profonde va même jusqu’à préconiser l’extinction de l’espèce humaine comme seule manière de sauver le monde du vivant.
J'aurais du me douter à l’époque de Matrix que Kaenu Reeves était un écologiste profond… le cochon.
A lire également, la critique de 2012 par mon ami Anthologic.

vendredi 4 décembre 2009

En attendant son bon de vaccination contre la grippe A, on fait quoi? On se tourne les pouces passés à la solution hydroalcoolique ?


Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, pour certaines personnes comme ma soeur, la perspective de se faire piquer par un médecin militaire dans un hangar qui sent le gymnase représente juste une attente insoutenable.
Rarement on aura vu une telle appétence pour la seringue. Alors je suis obligée de l’occuper d’ici à ce qu’elle reçoive son golden ticket – oui, comme dans Charlie et la Chocolaterie.
Voilà ce que je lui dis : « Sœur, point d’inquiétude et de trépignée qui sont toutes deux sources de stress et oxydation de tes cellules. Comme l’explique David Servan Shreiber, dans un billet d’une clarté confondante : le terrain est plus fort que le virus.
Pour résumer le fond de sa pensée, si vous êtes en bonne condition physique et morale, ou en d’autres termes si vous prenez bien soin de votre terrain, les infections virales se cassent les dents et repartent en courant. Comment devenir un bon petit gardien de votre terrain :
1) dormir ses 8h minimum par nuit
2) adopter une alimentation exemplaire :
Big up aux 5 fruits et légumes, aux crucifères,
A bas les graisses, sucres et farines blanches,
Double ration en antioxydants : en passant par le thé vert et des épices en tous genres
3) faire de l’exercice de manière régulière : 30 minutes quotidiennes 5 jours par semaine.


Trop facile soeurette? Alors, à vos marques, prêts, partez ! La grippe A no pasaran!

mardi 1 décembre 2009

Des lendemains – de fête – qui chantent : comment survivre aux cheveux qui poussent à l’intérieur de la tête le jour d’après

Alors que les garçons se contentent en général d’une crème tonifiante plus du café en intraveineuse, nous les filles, on a des trucs de lendemain de fête plein la besace.
Bien sûr il faut passer par la case soin du visage, cela fait partie des basiques du rituel, du raffraichissant, du défroissant, du doudou. Mais la chose à ne surtout pas négliger sous peine de vagabondage zombie all day long: le petit déjeuner détox.
Au programme : un agrume pressé - plutôt orange que pamplemousse car moins acide - une théière de thé vert boosté par quelques gouttes de jus de citron, un truc solide : une tartine, des corn flakes, c’est ton petit déj, c’est toi qui choises.
Cela a l’air d’une coquetterie, mais le jus de citron est LE truc qui fait la différence et transforme ton mug de thé en bombe détoxifiante qui va torpiller les acidités dans ton body.
Dans les faits, l’ajout du citron démultiplie les catéchines naturellement présents dans le thé vert. C’est quoi t’est-ce les catéchines ? Des antioxydants aux vertus protectrices contre le cancer et les troubles cardiovasculaires.
Ce n’est pas parce qu’on a mal aux cheveux qu’on ne peut pas apprendre quelques trucs sérieux, non ?