La chose n’est pas totalement nouvelle, des fables écologiques, il en a fleuri des centaines dans la littérature et le cinéma depuis les années 70.
Archétype : « L’An 1 » de Jacques Doillon (1973), ou la résolution « on arrête tout » était le préambule à l’arrêt total de l’économie de marché et le productivisme.
Dans la mouvance hippie et retour à la nature, les films se faisaient l’écho des mœurs de la société, le thème de l’écologie était du pain –essénien - béni.
Mais la tendance est encore plus vivace aujourd’hui avec un propos un peu différent. On ne rêve plus d’un nouvel ordre social plus en accord avec la nature, on cauchemarde de la fin du monde causée par l’homme!
Le Jour où la terre s’arrêta, Prédictions, La Route, ou 2012.. tous ces films véhiculent de près ou de loin l’idée que la planète est menacée par l’intensité de l'activité humaine.
Un cran plus loin, la lecture devient : puisque les êtres humains pourrissent la Terre, peut-être qu’ils ne méritent pas d’y vivre.
C’est en substance le message de l’alien Klatuu / Kaenu Reeves dans Le Jour où la Terre s’arrêta : « Ce n’est pas votre planète » et « Je suis venu sauver la Terre des humains ».
Comme dans la Route où la fin du livre – dont le film est tiré - conclut sur une méditation sur les truites, souvenirs d’un monde passé, qui ne pourra plus être réparé.
Ce type de discours qui place la nature au même niveau – tendance au dessus - que l’homme se rapproche des thèses du courant de l’écologie profonde (deep ecology). Dans sa forme la plus radicale, l’écologie profonde va même jusqu’à préconiser l’extinction de l’espèce humaine comme seule manière de sauver le monde du vivant.
Archétype : « L’An 1 » de Jacques Doillon (1973), ou la résolution « on arrête tout » était le préambule à l’arrêt total de l’économie de marché et le productivisme.
Dans la mouvance hippie et retour à la nature, les films se faisaient l’écho des mœurs de la société, le thème de l’écologie était du pain –essénien - béni.
Mais la tendance est encore plus vivace aujourd’hui avec un propos un peu différent. On ne rêve plus d’un nouvel ordre social plus en accord avec la nature, on cauchemarde de la fin du monde causée par l’homme!
Le Jour où la terre s’arrêta, Prédictions, La Route, ou 2012.. tous ces films véhiculent de près ou de loin l’idée que la planète est menacée par l’intensité de l'activité humaine.
Un cran plus loin, la lecture devient : puisque les êtres humains pourrissent la Terre, peut-être qu’ils ne méritent pas d’y vivre.
C’est en substance le message de l’alien Klatuu / Kaenu Reeves dans Le Jour où la Terre s’arrêta : « Ce n’est pas votre planète » et « Je suis venu sauver la Terre des humains ».
Comme dans la Route où la fin du livre – dont le film est tiré - conclut sur une méditation sur les truites, souvenirs d’un monde passé, qui ne pourra plus être réparé.
Ce type de discours qui place la nature au même niveau – tendance au dessus - que l’homme se rapproche des thèses du courant de l’écologie profonde (deep ecology). Dans sa forme la plus radicale, l’écologie profonde va même jusqu’à préconiser l’extinction de l’espèce humaine comme seule manière de sauver le monde du vivant.
J'aurais du me douter à l’époque de Matrix que Kaenu Reeves était un écologiste profond… le cochon.
A lire également, la critique de 2012 par mon ami Anthologic.
1 commentaire:
D'ailleurs s'ouvre aujourd'hui même le Sommet de Copenhague qui sera peut être un tournant dans l'histoire de l'humanité; soit prenons des mesures radicales pour être en harmonie avec notre planète, soit nous nous éteindrons dans notre profonde débilité consumériste...
Enregistrer un commentaire