Aventure du jour : c’est au beau milieu de la lecture du blog de Penelope Joliecoeur, que je suis interrompue par le choc visuel d’une bannière pub particulièrement intéressante: http://toutsurlesdeodorants.com/.
La pub me promet de découvrir toute la vérité sur les déos et anti-transpirants, ce que l’on a toujours voulu savoir sans jamais oser le demander à son supermarché et en particulier mieux comprendre le lien entre déos et cancers.
Le doigt posé sur la souris gâchette, je dégaine et clique pour me rendre sur le site de l’intrigant.
La pub me promet de découvrir toute la vérité sur les déos et anti-transpirants, ce que l’on a toujours voulu savoir sans jamais oser le demander à son supermarché et en particulier mieux comprendre le lien entre déos et cancers.
Le doigt posé sur la souris gâchette, je dégaine et clique pour me rendre sur le site de l’intrigant.
C’est en réalité un site réalisé par Unilever pour tordre le coup aux idées reçues sur les liens entre cancer du sein et déodorants / anti-transpirants, avec un focus sur les sels d’aluminium qui sont la bête noire des acharnées de santé, dont je fais partie. Pour étayer leur propos, les communicants d’Unliver convoquent études faisant autorité (publication dans le bulletin du cancer) et experts choisis par eux, ils ne vont pas non plus se tirer une balle dans le pied en faisant parler l’ensemble de la communauté scientifique.
Une révélation intéressante : la pierre d’alun, déodorant naturel - que j’ai utilisé un temps puis lâché comme une vieille chaussette parce que je trouvais qu’il ne déodorisait pas des masses – contiendrait également des sels d’aluminium. Nouvel avatar de « quand la nature est hostile ».
Quant à savoir s’il faut utiliser des anti-transpirants contenant de l’aluminium, le principe de précaution commanderait de plutôt éviter. Il existe en effet autant d’études qui concluent que le lien ne serait pas établi à 100% comme celle mentionnée sur le site d’Unilever, qu’études montrant l’existence d’un risque potentiel, c’est notamment la position de David Servan Shreiber dans son livre Anticancer.
Une révélation intéressante : la pierre d’alun, déodorant naturel - que j’ai utilisé un temps puis lâché comme une vieille chaussette parce que je trouvais qu’il ne déodorisait pas des masses – contiendrait également des sels d’aluminium. Nouvel avatar de « quand la nature est hostile ».
Quant à savoir s’il faut utiliser des anti-transpirants contenant de l’aluminium, le principe de précaution commanderait de plutôt éviter. Il existe en effet autant d’études qui concluent que le lien ne serait pas établi à 100% comme celle mentionnée sur le site d’Unilever, qu’études montrant l’existence d’un risque potentiel, c’est notamment la position de David Servan Shreiber dans son livre Anticancer.
Un déo à bille gavé d’aluminium est donc lancé dans la mare de la prévention et de la promotion de la santé.
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